HADOPI vs les internautes (black out)
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
L'amendement Bono finalement voté dans sa version originale ! (MAJ)
Alors que la France pensait s'être débarrassée de l'amendement Bono grâce à un compromis mou et une ultime manoeuvre procédurale, le Parlement Européen a réaffirmé mercredi son attachement à l'amendement anti riposte graduée présenté par Guy Bono et Daniel Cohn-Bendit. La France, par son entêtement à ne pas vouloir accepter cet amendement, repousse de plusieurs mois le Paquet Télécom, mais est politiquement dos au mur concernant la riposte graduée.
Mise à jour : Interrogé par PC Inpact, le porte-parole de la Quadrature du Net indique que le Paquet Télécom a été repoussé du fait du vote de l'amendement Bono, puisqu'il devra repasser en conciliation pour une troisième lecture, à partir de septembre, après les élections européennes. "On rempile pour 3 ou 6 mois de Paquet télécom", confie-t-il. "Les débats ont permis d’affirmer que l’accès Internet est bien un droit fondamental en totale contradiction avec le projet Hadoi actuellement débattu à l’Assemblée nationale. Ce vote finit d’achever Hadopi !".
Une nouvelle fois contre toute attente, le Parlement européen a rejeté mercredi matin le compromis Trautmann et adopté la version originelle de l'amendement Bono (138/46), qui fait obligation aux états membres de passer par un ordre préalable de l'autorité judiciaire avant toute suspension de l'accès à Internet.
C'est une immense victoire du Parlement contre l'Hadopi, si la France ne force pas une conciliation pour retarder l'adoption du Paquet Télécom de plusieurs mois.
Sous la pression très forte des citoyens, le Parlement a dû inverser l'ordre des votes, pour se prononcer d'abord sur l'amendement Bono. Il a été adopté par 407 voix contre 57, et 171 absentions. "Les eurodéputés - à l'exception notable des membre de l'UMP - ont ainsi réaffirmé leur attachement à la défense des droits des internautes", s'est félicité l'eurodéputé Guy Bono. "A un mois des élections européennes, c'est un signe fort ! Contrairement à ce que semble penser l'UMP et sa ministre de la Culture, l'avis du Parlement européen ne vaut pas rien !"
"C'est une nouvelle claque pour Sarkozy et le gouvernement français ! Le Parlement a dit non à Sarkozy autant sur le fond que sur la forme! Les eurodéputés ont dit non à la riposte graduée et non aux pressions inadmissibles exercée par la France sur le premier organe démocratique du continent européen !"
"Quand l'Europe veut, l'Europe peut", ironise-t-il en référence au tract de l'UMP pour les élections européennes.
Source : http://www.numerama.com/magazine/12848- ... e-MAJ.html
Alors que la France pensait s'être débarrassée de l'amendement Bono grâce à un compromis mou et une ultime manoeuvre procédurale, le Parlement Européen a réaffirmé mercredi son attachement à l'amendement anti riposte graduée présenté par Guy Bono et Daniel Cohn-Bendit. La France, par son entêtement à ne pas vouloir accepter cet amendement, repousse de plusieurs mois le Paquet Télécom, mais est politiquement dos au mur concernant la riposte graduée.
Mise à jour : Interrogé par PC Inpact, le porte-parole de la Quadrature du Net indique que le Paquet Télécom a été repoussé du fait du vote de l'amendement Bono, puisqu'il devra repasser en conciliation pour une troisième lecture, à partir de septembre, après les élections européennes. "On rempile pour 3 ou 6 mois de Paquet télécom", confie-t-il. "Les débats ont permis d’affirmer que l’accès Internet est bien un droit fondamental en totale contradiction avec le projet Hadoi actuellement débattu à l’Assemblée nationale. Ce vote finit d’achever Hadopi !".
Une nouvelle fois contre toute attente, le Parlement européen a rejeté mercredi matin le compromis Trautmann et adopté la version originelle de l'amendement Bono (138/46), qui fait obligation aux états membres de passer par un ordre préalable de l'autorité judiciaire avant toute suspension de l'accès à Internet.
C'est une immense victoire du Parlement contre l'Hadopi, si la France ne force pas une conciliation pour retarder l'adoption du Paquet Télécom de plusieurs mois.
Sous la pression très forte des citoyens, le Parlement a dû inverser l'ordre des votes, pour se prononcer d'abord sur l'amendement Bono. Il a été adopté par 407 voix contre 57, et 171 absentions. "Les eurodéputés - à l'exception notable des membre de l'UMP - ont ainsi réaffirmé leur attachement à la défense des droits des internautes", s'est félicité l'eurodéputé Guy Bono. "A un mois des élections européennes, c'est un signe fort ! Contrairement à ce que semble penser l'UMP et sa ministre de la Culture, l'avis du Parlement européen ne vaut pas rien !"
"C'est une nouvelle claque pour Sarkozy et le gouvernement français ! Le Parlement a dit non à Sarkozy autant sur le fond que sur la forme! Les eurodéputés ont dit non à la riposte graduée et non aux pressions inadmissibles exercée par la France sur le premier organe démocratique du continent européen !"
"Quand l'Europe veut, l'Europe peut", ironise-t-il en référence au tract de l'UMP pour les élections européennes.
Source : http://www.numerama.com/magazine/12848- ... e-MAJ.html
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
Beaucoup de personnes pensent que l'Europe est une utopie
Et bien non
De plus en plus de loi se décideront au parlement Européen
Et quand tu vois ce que notre parlement essaye de proposer ex hadopi
Je vais peut être en fâcher certains mais
VIVE L'EUROPE
Et bien non
De plus en plus de loi se décideront au parlement Européen
Et quand tu vois ce que notre parlement essaye de proposer ex hadopi
Je vais peut être en fâcher certains mais
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
Etre anti-Hadopi lui coûte son poste à TF1
Si la loi Création et Internet, dont le vote a été reporté au 12 mai, n'avait pas fait se déplacer les députés dans l'Hémicycle, elle a déjà suscité le licenciement par TF1 de son responsable du pôle innovation Web. Le quotidien Libération des 7 et 8 mai raconte comment Jérôme Bourreau-Guggenheim, 31 ans, "passionné par le Web", se retrouve à la porte de la chaîne privée, pour avoir émis un avis – privé – défavorable à cette loi.
Son avis, il l'a adressé par courriel, le 19 février, à sa députée du 17e arrondissement de Paris, Françoise de Panafieu. "Mes parents m'ont toujours appris que quand on n'est pas d'accord, plutôt que de critiquer, il faut agir", explique-t-il. Par quel enchaînement un simple courriel envoyé d'une adresse personnelle, peut-il conduire à un licenciement ? Un détour par le ministère de la culture, artisan de la loi dite Hadopi, s'impose.
En effet, le 4 mars, Jérôme Bourreau-Guggenheim "est convoqué par Arnaud Bosom, président de eTF1 qui s'occupe des activités numériques de la Une". "Et là, raconte M. Bourreau-Guggenheim, il me lit le mail mot à mot ! Et me dit qu'il ne peut pas laisser passer ça, que je n'ai pas le droit d'avoir cette opinion. Mais moi, je ne me suis pas écrasé, mon opinion est libre, et surtout je l'avais exprimée à titre privé dans une correspondance privée !" Le courriel, lui explique M. Bosom, a été transmis à Jérôme Counillon, directeur juridique de la chaîne, par le ministère de Christine Albanel, "même si aujourd'hui, officiellement, la Une dit n'en rien savoir", précise Libération. Interrogée par le journal, l'attachée parlementaire de Mme de Panafieu précise avoir transmis le courriel jugé "intéressant" au ministère de la culture pour simplement "obtenir un argumentaire".
Le 16 avril, M. Bourreau-Guggenheim reçoit sa lettre de licenciement, qui dénonce une "divergence forte avec la stratégie" de TF1 et dans laquelle on apprend que l'adoption de la loi est un "enjeu fort" pour la chaîne. "La stratégie de TF1, ironise Jérôme Bourreau-Guggenheim, c'est de gagner de l'argent, pas de soutenir une loi." Les prud'hommes vont être saisies "pour licenciement injustifié", "selon le code du travail, un employé ne peut pas être discriminé en fonction des ses opinions politiques". L'avocat de M. Bourreau-Guggenheim s'apprête aussi à saisir la Halde.
Le ministère de la culture, qui ne s'explique pas comment le courriel est arrivé à TF1, se dit "extrêmement surpris".
Source : http://www.lemonde.fr/technologies/arti ... 51865.html
Si la loi Création et Internet, dont le vote a été reporté au 12 mai, n'avait pas fait se déplacer les députés dans l'Hémicycle, elle a déjà suscité le licenciement par TF1 de son responsable du pôle innovation Web. Le quotidien Libération des 7 et 8 mai raconte comment Jérôme Bourreau-Guggenheim, 31 ans, "passionné par le Web", se retrouve à la porte de la chaîne privée, pour avoir émis un avis – privé – défavorable à cette loi.
Son avis, il l'a adressé par courriel, le 19 février, à sa députée du 17e arrondissement de Paris, Françoise de Panafieu. "Mes parents m'ont toujours appris que quand on n'est pas d'accord, plutôt que de critiquer, il faut agir", explique-t-il. Par quel enchaînement un simple courriel envoyé d'une adresse personnelle, peut-il conduire à un licenciement ? Un détour par le ministère de la culture, artisan de la loi dite Hadopi, s'impose.
En effet, le 4 mars, Jérôme Bourreau-Guggenheim "est convoqué par Arnaud Bosom, président de eTF1 qui s'occupe des activités numériques de la Une". "Et là, raconte M. Bourreau-Guggenheim, il me lit le mail mot à mot ! Et me dit qu'il ne peut pas laisser passer ça, que je n'ai pas le droit d'avoir cette opinion. Mais moi, je ne me suis pas écrasé, mon opinion est libre, et surtout je l'avais exprimée à titre privé dans une correspondance privée !" Le courriel, lui explique M. Bosom, a été transmis à Jérôme Counillon, directeur juridique de la chaîne, par le ministère de Christine Albanel, "même si aujourd'hui, officiellement, la Une dit n'en rien savoir", précise Libération. Interrogée par le journal, l'attachée parlementaire de Mme de Panafieu précise avoir transmis le courriel jugé "intéressant" au ministère de la culture pour simplement "obtenir un argumentaire".
Le 16 avril, M. Bourreau-Guggenheim reçoit sa lettre de licenciement, qui dénonce une "divergence forte avec la stratégie" de TF1 et dans laquelle on apprend que l'adoption de la loi est un "enjeu fort" pour la chaîne. "La stratégie de TF1, ironise Jérôme Bourreau-Guggenheim, c'est de gagner de l'argent, pas de soutenir une loi." Les prud'hommes vont être saisies "pour licenciement injustifié", "selon le code du travail, un employé ne peut pas être discriminé en fonction des ses opinions politiques". L'avocat de M. Bourreau-Guggenheim s'apprête aussi à saisir la Halde.
Le ministère de la culture, qui ne s'explique pas comment le courriel est arrivé à TF1, se dit "extrêmement surpris".
Source : http://www.lemonde.fr/technologies/arti ... 51865.html
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
Son avocat va se régaler au prud'hommes
Cela est du pain bénie
Si des personnes ne savait pas que TF1 était a la solde du gouvernement
La je dirais flagrant délit
C'est la preuve que cette loi va beaucoup plus loin que de sauver les artistes
Cela est du pain bénie
Si des personnes ne savait pas que TF1 était a la solde du gouvernement
La je dirais flagrant délit
C'est la preuve que cette loi va beaucoup plus loin que de sauver les artistes
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La page Hadopi de Wikipedia revue et corrigée par le ministè
http://www.zdnet.fr/actualites/internet ... 432,00.htmLa page Hadopi de Wikipedia revue et corrigée par le ministère de la Culture
Au ministère de la Culture, des contributeurs anonymes ont modifié la page Wikipedia consacrée à la loi Hadopi. Ils ont notamment réécrit le paragraphe relatif à l’amendement européen 138 contre la riposte graduée.
Source d'information pour de nombreux internautes, Wikipedia suscite naturellement l'intérêt des entreprises et des politiques, de plus en plus attentifs à ses contenus. Attentifs au point parfois de réécrire des passages sur certaines pages.
L'Expansion, vient ainsi d'épingler le ministère de la Culture. En effet, des outils permettent de suivre l'historique des modifications sur une page de Wikipedia et d'identifier l'adresse IP du contributeur. Or l'adresse IP qui est intervenue en février dernier sur la page de l'encyclopédie consacrée à la loi Hadopi est rattachée au réseau suivant « proxy-valois.culture.fr », c'est-à-dire au ministère français de la Culture.
La portée de l'amendement Bono relativisée
Le journaliste Benjamin Ferran a reconstitué l'ensemble des modifications réalisées par un ou des membres du ministère. La première porte naturellement sur un sujet sensible pour la rue de Valois : l'amendement 138 de l'eurodéputé Guy Bono. Ce texte déposé, et voté au Parlement européen, doit en principe bloquer la suspension administrative de l'accès Internet telle que définie par Hadopi.
La ministre Christine Albanel n'ayant cessé de clamer que le vote de l'amendement n'influait en rien sur le projet de loi français, la page de Wikipedia a donc été réécrite pour adopter un ton plus nuancé. Les contributeurs du ministère minimisent ainsi la portée de l'amendement 138, en expliquant qu'aucun pays de l'Union ne considère à ce jour la connexion Internet comme une liberté fondamentale.
Des liens vers les contenus pro-Hadopi ajoutés
Le changement se traduit de la manière suivante : la phrase « Cet amendement remet en cause la suspension de l'accès Internet par la riposte graduée » devient « Cet amendement qui était présenté par certains de ses auteurs comme remettant en cause la suspension de l'accès internet par la riposte graduée a toutefois été supprimé par les Etats membres de l'Union européenne lors de l'examen du Paquet Télécoms par le Conseil. »
Le ministère de la Culture a pris soin, en outre, de promouvoir ses propres contenus en insérant sur la page Wikipedia une phrase relative à son dossier « 10 idées fausses sur le projet de loi », ainsi qu'un lien vers son site internet pro-Hadopi : jaimelesartistes.fr.
Retrouvez le dossier de ZDNet.fr consacré à Hadopi
Par Christophe Auffray, ZDNet France
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L'Assemblée nationale adopte la loi Hadopi
http://eco.rue89.com/2009/05/12/lassemb ... loi-hadopiL'Assemblée nationale adopte la loi Hadopi
Cette fois-ci, les députés de la majorité étaient là : l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi Hadopi, avec 296 voix pour et 233 contre. Le 9 avril, le texte avait été rejeté à la surprise générale, la droite étant en minorité sur les bancs. Le Sénat se prononcera mercredi, et si les sénateurs n'y apportent aucune modification, la loi instaurant de nouvelles mesures contre le téléchargement illégal sera définitivement adoptée.
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
moi, c'est décidé, je n'achète plus rien en neuf. Ils iront se faire f**tre...
Brocante, occaz' sur le net, Emaüs, j'irai dans ces trucs maintenant...
Brocante, occaz' sur le net, Emaüs, j'irai dans ces trucs maintenant...
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
En leurs mettant la pression
Ils ont votés comme le désire le Roi
De toute façon cette loi ne passera pas sur la loi bono
Il est content
Plutôt de s'occuper des vrais problèmes -et il y a le choix -
Autant voter une loi déjà obsolète
Ils ont votés comme le désire le Roi
De toute façon cette loi ne passera pas sur la loi bono
Il est content
Plutôt de s'occuper des vrais problèmes -et il y a le choix -
Autant voter une loi déjà obsolète
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
Illustration :
Au moins, ça va créer de l'emploi parce que pour surveiller l'ensemble du trafique internet de la France et envoyer les nombreux recommandés, il va en falloir du monde !
Au moins, ça va créer de l'emploi parce que pour surveiller l'ensemble du trafique internet de la France et envoyer les nombreux recommandés, il va en falloir du monde !
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
EricP a écrit :Illustration :
Au moins, ça va créer de l'emploi parce que pour surveiller l'ensemble du trafique internet de la France et envoyer les nombreux recommandés, il va en falloir du monde !
ils seront...9...et vu le nombre de téléchargeurs en france et vu le nombre de tache que l'on a délégué à cette haute autorité, ils vont s'amuser...
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
De la cassette audio à Hadopi, trente ans d'anti-piratage
Cette fois, c'est la bonne : l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi Hadopi, et le Sénat devrait faire de même. Mais comme le montre cette plongée dans les archives de l'INA, le débat n'a pas beaucoup évolué en trente ans. Retour sur les méfaits de la cassette audio et du magnétoscope, les menaces de Jack Lang et ces réseaux sur lesquels télécharger une chanson prenait un quart d'heure.
Les dangers du magnétophone
En 1980, on s'inquiète déjà de la baisse des ventes de 45 et 33 tours. La coupable, c'est évidemment la cassette audio. Et le giscardien Jean-Philippe Lecat est peut-être le premier ministre de la Culture à utiliser le terme de « piratage ».
Mais ce lointain prédécesseur de Christine Albanel n'explique pas seulement la baisse des ventes par les méfaits du magnétophone. Il s'inquiète de « la vitalité de la création et de la créativité ». Sa solution : pas une loi, mais un festival destiné à promouvoir la chanson française.
Jack Lang et les gendarmes veillent
En 1984, un nouvel ennemi apparaît : le magnétoscope. La présentatrice de Soir 3 s'inquiète : « L'apparition du formidable marché des cassettes vidéo n'a pas manqué d'attirer les aigrefins. » Heureusement, les gendarmes veillent.
Ils interpellent une bande qui revendait ses cassettes pirates sous le manteau, mais aussi dans les rayons de vidéo-clubs peu scrupuleux. Ces pirates proposaient même des films pas encore sortis en salles, note le reportage (en citant « Sueurs froides » de Hitchcock… sorti en 1958).
Le ministre de la Culture, Jack Lang, promet « une action déterminée et impitoyable contre les pirates ». Et 25 ans plus tard, il sera le seul député socialiste à voter pour le projet de loi Hadopi.
13 minutes seulement pour télécharger une chanson
En 1999, le piratage passe à la vitesse supérieure. En l'occurence, 13 minutes pour télécharger une chanson de Francis Cabrel, « qualité CD, gratuit, juste le téléphone à payer », comme s'en félicite Nicolas. France 2 a pris soin de flouter le visage de ce délinquant.
Une fois la chanson téléchargée, il n'y a plus qu'à la graver sur un CD (eh non, pas encore d'iPod). Nicolas joue même la provocation : « Avant, j'allais à la Fnac avec un portefeuille plein de billets. Maintenant, j'y vais avec un papier et un crayon pour noter les titres parce que je m'y perds un peu avec tout ce qui sort en ce moment et ça m'aide un peu pour mon téléchargement. »
Une première loi inappliquée
Janvier 2005. Cette fois-ci, le visage du pirate n'est plus flouté. Le lycéen Quentin Renaudo, de l'association Les Audionotes, vient défendre la cause du téléchargement et de la licence globale dans les allées du Midem, le salon de l'industrie musicale. Il engage un dialogue de sourds avec Pascal Nègre, le PDG d'Universal, et dénonce les « milices privées » qui traquent les internautes.
Le ministre de la Culture, lui, promet au lycéen d'oeuvrer pour développer l'offre légale de musique et de films en ligne. Mais Renaud Donnedieu de Vabres travaille surtout à une grande loi qui devra régler le problème du piratage, la loi DADVSI.
Le ministre promet de tout faire pour augmenter l'offre légale de musique et de films, insuffisante. Il prépare surtout une grande loi devant régler le problème du téléchargement illégal, la loi DADVSI. Le texte divisera la majorité à l'Assemblée nationale et, une fois voté, ne sera jamais vraiment appliqué. Aujourd'hui, les adversaires de la loi Hadopi prédisent le même sort au texte de Christine Albanel. Et les interrogations des années 80 restent entières.
Source (avec vidéos) : http://eco.rue89.com/2009/05/12/de-la-c ... i-piratage
Cette fois, c'est la bonne : l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi Hadopi, et le Sénat devrait faire de même. Mais comme le montre cette plongée dans les archives de l'INA, le débat n'a pas beaucoup évolué en trente ans. Retour sur les méfaits de la cassette audio et du magnétoscope, les menaces de Jack Lang et ces réseaux sur lesquels télécharger une chanson prenait un quart d'heure.
Les dangers du magnétophone
En 1980, on s'inquiète déjà de la baisse des ventes de 45 et 33 tours. La coupable, c'est évidemment la cassette audio. Et le giscardien Jean-Philippe Lecat est peut-être le premier ministre de la Culture à utiliser le terme de « piratage ».
Mais ce lointain prédécesseur de Christine Albanel n'explique pas seulement la baisse des ventes par les méfaits du magnétophone. Il s'inquiète de « la vitalité de la création et de la créativité ». Sa solution : pas une loi, mais un festival destiné à promouvoir la chanson française.
Jack Lang et les gendarmes veillent
En 1984, un nouvel ennemi apparaît : le magnétoscope. La présentatrice de Soir 3 s'inquiète : « L'apparition du formidable marché des cassettes vidéo n'a pas manqué d'attirer les aigrefins. » Heureusement, les gendarmes veillent.
Ils interpellent une bande qui revendait ses cassettes pirates sous le manteau, mais aussi dans les rayons de vidéo-clubs peu scrupuleux. Ces pirates proposaient même des films pas encore sortis en salles, note le reportage (en citant « Sueurs froides » de Hitchcock… sorti en 1958).
Le ministre de la Culture, Jack Lang, promet « une action déterminée et impitoyable contre les pirates ». Et 25 ans plus tard, il sera le seul député socialiste à voter pour le projet de loi Hadopi.
13 minutes seulement pour télécharger une chanson
En 1999, le piratage passe à la vitesse supérieure. En l'occurence, 13 minutes pour télécharger une chanson de Francis Cabrel, « qualité CD, gratuit, juste le téléphone à payer », comme s'en félicite Nicolas. France 2 a pris soin de flouter le visage de ce délinquant.
Une fois la chanson téléchargée, il n'y a plus qu'à la graver sur un CD (eh non, pas encore d'iPod). Nicolas joue même la provocation : « Avant, j'allais à la Fnac avec un portefeuille plein de billets. Maintenant, j'y vais avec un papier et un crayon pour noter les titres parce que je m'y perds un peu avec tout ce qui sort en ce moment et ça m'aide un peu pour mon téléchargement. »
Une première loi inappliquée
Janvier 2005. Cette fois-ci, le visage du pirate n'est plus flouté. Le lycéen Quentin Renaudo, de l'association Les Audionotes, vient défendre la cause du téléchargement et de la licence globale dans les allées du Midem, le salon de l'industrie musicale. Il engage un dialogue de sourds avec Pascal Nègre, le PDG d'Universal, et dénonce les « milices privées » qui traquent les internautes.
Le ministre de la Culture, lui, promet au lycéen d'oeuvrer pour développer l'offre légale de musique et de films en ligne. Mais Renaud Donnedieu de Vabres travaille surtout à une grande loi qui devra régler le problème du piratage, la loi DADVSI.
Le ministre promet de tout faire pour augmenter l'offre légale de musique et de films, insuffisante. Il prépare surtout une grande loi devant régler le problème du téléchargement illégal, la loi DADVSI. Le texte divisera la majorité à l'Assemblée nationale et, une fois voté, ne sera jamais vraiment appliqué. Aujourd'hui, les adversaires de la loi Hadopi prédisent le même sort au texte de Christine Albanel. Et les interrogations des années 80 restent entières.
Source (avec vidéos) : http://eco.rue89.com/2009/05/12/de-la-c ... i-piratage
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
Bourreau-TF1 : Le cabinet d'Albanel voulait bien la tête de l'employé !
Le Canard Enchaîné daté de ce mercredi a pu mettre la main sur le mail envoyé par le cabinet de Christine Albanel à la direction de TF1. Il est accablant pour la ministre :
"Bonjour,
Jean-Michel, vous avez des salariés qui, manifestement, aiment tirer contre leur camp.
Cordialement"
Le Canard précise que cette missive, façon courrier anonyme, est signée de Christophe Tardieu, le directeur adjoint du cabinet de Christine Albanel. Adressé à Jean-Michel Counillon, secrétaire général et directeur des affaires juridiques de TF1, le message était suivi de la copie du mail envoyé par Jérôme Bourreau à la députée UMP Françoise de Panafieu.
"Counillon n'est pas long à réagir", raconte le Canard. "Pourquoi la Une de Martin Bouygues devrait-elle compter dans ses rangs un traître à la cause sarkoyste ? Le sort de Jérôme Bourreau, 31 ans, est aussitôt scellé".
Interrogée hier à l'occasion des questions au gouvernement, Christine Albanel avait indiqué que l'e-mail avait été envoyé à TF1 "sans aucune demande de sanction, mais pour information". Une drôle de manière d'informer.
Interrogé par Numerama, Jérôme Bourreau nous a confié mardi que la direction de TF1, en lui notifiant son licenciement, lui avait avoué que les pressions du cabinet de Christine Albanel étaient trop fortes pour le laisser en poste. De son côté, Christophe Tardieu a été suspendu pour un mois. Concrètement, il n'a plus de chauffeur, plus de prime, mais conserve son traitement d'inspecteur des Finances. En somme, un mois de vacances offert par la maison.
Mardi, en séance, les députés socialistes ont exigé la démission de Christine Albanel.
Source : http://www.numerama.com/magazine/12889- ... ploye.html
Le Canard Enchaîné daté de ce mercredi a pu mettre la main sur le mail envoyé par le cabinet de Christine Albanel à la direction de TF1. Il est accablant pour la ministre :
"Bonjour,
Jean-Michel, vous avez des salariés qui, manifestement, aiment tirer contre leur camp.
Cordialement"
Le Canard précise que cette missive, façon courrier anonyme, est signée de Christophe Tardieu, le directeur adjoint du cabinet de Christine Albanel. Adressé à Jean-Michel Counillon, secrétaire général et directeur des affaires juridiques de TF1, le message était suivi de la copie du mail envoyé par Jérôme Bourreau à la députée UMP Françoise de Panafieu.
"Counillon n'est pas long à réagir", raconte le Canard. "Pourquoi la Une de Martin Bouygues devrait-elle compter dans ses rangs un traître à la cause sarkoyste ? Le sort de Jérôme Bourreau, 31 ans, est aussitôt scellé".
Interrogée hier à l'occasion des questions au gouvernement, Christine Albanel avait indiqué que l'e-mail avait été envoyé à TF1 "sans aucune demande de sanction, mais pour information". Une drôle de manière d'informer.
Interrogé par Numerama, Jérôme Bourreau nous a confié mardi que la direction de TF1, en lui notifiant son licenciement, lui avait avoué que les pressions du cabinet de Christine Albanel étaient trop fortes pour le laisser en poste. De son côté, Christophe Tardieu a été suspendu pour un mois. Concrètement, il n'a plus de chauffeur, plus de prime, mais conserve son traitement d'inspecteur des Finances. En somme, un mois de vacances offert par la maison.
Mardi, en séance, les députés socialistes ont exigé la démission de Christine Albanel.
Source : http://www.numerama.com/magazine/12889- ... ploye.html
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
La loi Hadopi est adoptée conforme au Sénat (189 voix contre 14)
La deuxième saison du feuilleton de l'Hadopi s'arrête ici, dans son volet parlementaire. Les sénateurs ont rempli leur formalité en expédiant en une matinée la deuxième lecture du projet de loi Création et Internet, qu'ils ont adopté sans apporter de modification. La loi pourra être promulguée après l'avis du Conseil constitutionnel.
Mercredi matin, les sénateurs ont adopté par 189 voix contre 14 le texte du projet de loi Création et Internet sans y apporter la moindre modification. Les sénateurs socialistes avaient choisi de ne pas participer au vote, au prétexte fumeux de ne pas jouer les "supplétifs" de la majorité.
Dans un Sénat aussi dépeuplé qu'en première lecture, seule la voix de la sénatrice Samia Ghali a tranché avec le consensus socialiste ambiant. Elle a eu l'audace de s'opposer à la position de son groupe pour dénoncer un "projet inefficace, dépassé, trop complexe, archaïque, liberticide et ringard", et de voter seule contre l'article 2 qui crée l'Hadopi. Alors qu'elle avait cherché jusqu'à la dernière minute des soutiens dans les couloirs du Sénat parmi les socialistes, la sénatrice a dû prendre son courage à deux mains pour plaider seule contre l'Hadopi. Il fallait le remarquer.
L'ensemble des six amendements déposés ayant été rejeté, et le texte ayant été adopté, la navette parlementaire s'arrête ici. Le texte pourra être promulgué le mois prochain après la saisine du Conseil Constitutionnel, promise par les députés socialistes. A condition que le Conseil ne censure pas l'essentiel du texte.
Source : http://www.numerama.com/magazine/12890- ... re-14.html
La deuxième saison du feuilleton de l'Hadopi s'arrête ici, dans son volet parlementaire. Les sénateurs ont rempli leur formalité en expédiant en une matinée la deuxième lecture du projet de loi Création et Internet, qu'ils ont adopté sans apporter de modification. La loi pourra être promulguée après l'avis du Conseil constitutionnel.
Mercredi matin, les sénateurs ont adopté par 189 voix contre 14 le texte du projet de loi Création et Internet sans y apporter la moindre modification. Les sénateurs socialistes avaient choisi de ne pas participer au vote, au prétexte fumeux de ne pas jouer les "supplétifs" de la majorité.
Dans un Sénat aussi dépeuplé qu'en première lecture, seule la voix de la sénatrice Samia Ghali a tranché avec le consensus socialiste ambiant. Elle a eu l'audace de s'opposer à la position de son groupe pour dénoncer un "projet inefficace, dépassé, trop complexe, archaïque, liberticide et ringard", et de voter seule contre l'article 2 qui crée l'Hadopi. Alors qu'elle avait cherché jusqu'à la dernière minute des soutiens dans les couloirs du Sénat parmi les socialistes, la sénatrice a dû prendre son courage à deux mains pour plaider seule contre l'Hadopi. Il fallait le remarquer.
L'ensemble des six amendements déposés ayant été rejeté, et le texte ayant été adopté, la navette parlementaire s'arrête ici. Le texte pourra être promulgué le mois prochain après la saisine du Conseil Constitutionnel, promise par les députés socialistes. A condition que le Conseil ne censure pas l'essentiel du texte.
Source : http://www.numerama.com/magazine/12890- ... re-14.html
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
C'est moi
ou j'ai l'impression de vivre dans un état répressif a gogo
je vais en fâcher quelques uns -mais je m'en fout-
ALLEZ VOTER AU EUROPÉENNE
de toute façon tout n'est que politique dans notre pseudo démocratie
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Re: HADOPI vs les internautes (black out)
Absolument !toto13330 a écrit : ALLEZ VOTER AU EUROPÉENNE
Avec un peu de chance, l'Europe s'inspirera des nouvelles lois françaises.
Pas si sûr que l'Europe vienne à la rescousse du pauvre petit internaute Français...
Mais bon :
A votre place, je ne m'inquièterais que moyennement !jon1138 a écrit : ils seront...9...et vu le nombre de téléchargeurs en france et vu le nombre de tache que l'on a délégué à cette haute autorité, ils vont s'amuser...