Peut-être me suis-je exprimé un peu vite. Dans cette phrase j'indique que si on souhaite une édition léchée qualité image et son HD VF et vO c'est dans les 20/25€ pour obtenir ce type de qualité d'édition (qui n'a rien à voir avec la qualité du film). Prenons les Disney, il a fallu du temps (et merci Ama*) pour avoir dès le départ un tarif sous les 20€. Et pour d'autres éditions de grands films, ils sortent rarement dès le départ à moins de 20€ (et même sans la bande son HD parfois)AVC-one a écrit :La qualité n'a rien à voir avec le prix mais plutôt avec le fait que c'est une nouveauté.sebiorg a écrit :Un bon bluray de qualité, c'est 20 à 25€ et tout de suite c'est une somme que beaucoup de personnes ne franchissent plus.
Il faut savoir être (un peu) patient. Les films sortent maintenant 4 mois après leur sortie ciné ; perso j'ai gardé l'ancien rythme de parution (6 mois) et bien le prix des BD à ce moment sont très profitables au porte monnaie.
Alors certes, on peut dire que la gamme blue line de Warner (par exemple) permet de toucher le film rapidement à moins de 15€, mais désolé, il me manque souvent la VF HD.
Je suis d'accord avec vous, si l'on ne se presse pas, on peut toujours se constituer une vidéothèque bleue à moindre frais. Mais il est dommage que l'on ne profite encore rarement de piste HD VF, de book de qualité dans notre pays. Et aux US, ils ont eu un programme d'échange des anciens DVD (et même VHS) contre les bluray pour un prix modique alors que les quelques offres dans ce sens en France (Fnac au hasard) permettait toujours d'avoir quelques points de réduction donnant très peu de marge par rapport au même film acheté chez Ama* tout en conservant ses anciens DVD.Aucun intérêt pour rendre ses anciennes éditions!
Pour moi, en France, on s'est pas mal moqué des consommateurs en leur promettant monts et merveilles non tenues. C'était son et image HD or peu d'éditeurs respectent cette double offre (seul la VO est toujours HD et encore on a parfois des surprises!). Et les explications marketings mensongères continuent avec la 3D aujourd'hui. Enfin, les superbes masters 4K réalisées aujourd'hui à grand renfort de pubs et de buzz internet ne sont que l'étape suivante pour préparer un nouveau marché : le 4k. Sera-t-il dès le départ compatible avec les nouveaux formats en 48 images par seconde ou allons-nous nous retaper une étape intermédiaire de matériels compatible ready sans l'être vraiment?
Regardons les faits:
- SD vers HDTV vers 1080p : ce fut long, laborieux, avec pas mal de télés vendus bas prix pour écouler les stocks. Super, des gens ont des écrans plats mais avec une résolution ne leur permettant pas de visionner du full HD, cela n'est guère étonnant d'entendre de leur part qu'ils ne voient pas beaucoup de différence entre du DIVX, du DVD et du bluray (et c'est encore le cas de téléviseur y compris plasma vendu -350€ récemment dans de grandes enseignes, où l'on mettait en avant la diagonale de l'image et non la qualité de résolution). Je ne parle même pas des écrans full HD avec tuner TNT simple (donc non HD) que l'on a pu se taper dans le commerce pendant 2 ans (avec la mention il faut passer au numérique, c'est mieux!)
- la technologie LCD médiocre au niveau fluidité, qui donne à un match de foot l'allure d'une vidéo DIVX. Le LED a corrigé le tir mais combien d'écran donnant une image flou dans les mouvements un peu rapide. Il a fallu du temps avant de récupérer ce que l'on avait perdu par rapport à un bon tube cathodique.
- un bluray qui s'est opposé au HD-DVD laissant des acheteurs sur le carreau, avec des premières versions imparfaites (sympa le BD profile 1, 1.1 et 2.0) donnant des machines larguées très rapidement ou patinant lors de la réalisation d'interfaces java non maitrisées. Et honnêtement le contenu supplémentaire pour un consommateur français ou européen, je ne sais pas si on peut trouver grand chose, les éditeurs ne se sont pas réellement foulés sur le sujet (encore une promesse du bluray non tenue).
- la valse des cables HDMI, soit disant pour gérer une résolution supérieure ou le son et l'image HD simultanément : on voit bien que le format n'était pas mature dès le début sinon on aurait prévu le débit en conséquence. Et qu'est-ce que cela a changé pour le consommateur français européen? pas grand chose, notre son reste non HD, le débit puissant du Sacd (mis en avant lors du HDMI 1.2) sur les platines multiformats n'est guère exploitée faute de source (il faut rappeler la splendide marche arrière de sony sur sa playstation 3 qui avait nativement la gestion du sacd avant de l'éliminer par la suite, puis de la réintroduire en 2010 dans sa gamme de platine de salon, super le yo-yo). Et on balance le HDMI 1.4 pour la gestion 3D (alors que 2 ports hDMi 1.3 font aussi bien l'affaire, mettant en avant le port d'une résolution 2k4k (soit quelque chose de batard avant le vrai 4k). Dommage, le display port existe, avec une puissance suffisante pour le full HD 3D 120 Hz ou le vrai 4k, mais non, cela restera cantonné à l'informatique et on se tapera une nouvelle déclinaison du HDMI (1.5 ou 2.0) pour la mise en place du 4k.
- la 3D (différentes options de codage, c'est trop simple de n'en faire qu'une à priori), une place saturée au niveau du disque bluray (c'est mort pour obtenir le full 3D et notre VF HD sur des films), un BDXL qui passe par là mais qui n'est pas exploité ou géré par les platines de salon..........Avec des films bluray 3D qui nécessitent une version spécifique bluray 3D et un bluray 2D en combo car ce n'est pas le même master (exemple disney).
- et le futur? 48 images/s pour les films, idem pour les concerts (à moins que TF1 se spécialise pour la sortie de concert en 1080i et non p).Quels matos encore non compatibles pour gérer tout cela?
Non, j'aimerai vraiment une norme qui permette de (re)découvrir l'oeuvre dans les meilleurs conditions possibles voulues par le réalisateur, une oeuvre suffisamment pérenne pour ne pas avoir l'impression d'être un simple tiroir caisse. Le bluray est un gros progrès mais ce n'est en aucun cas la panacée vantée par le marketing éditorial, car les choix très dirigistes des éditeurs américains ne collent pas avec le plaisir cinéphile des européens. Le bluray actuellement, tel qu'il est commercialisé, ne me convainc pas vraiment dans le désir d'acheter. C'est dommage car j'aime l'image HD, ne pouvant regarder ensuite le même film sur DVD, mais l'absence du son HD VF, le remue ménage autour des conversions 3D et les mastérisations 4k actuelles ne me donnent pas l'envie d'investir autant que je le voulais dans ce format à ses débuts. Il faudrait une vraie prise de conscience éditoriale (je n'y crois pas) pour changer la donne.
Enfin, pour la 3D, on est actuellement trop tributaire de la qualité du matériel indépendamment de la qualité du master 3D du bluray. Selon que l'on regarde son film sur un LCD LED ou un plasma, le rendu n'est pas encore le même, que sera-t-il sur un Oled? Pour en profiter dans de bonnes conditions, le tarif est encore cher. Et puis les lunettes non compatibles et les exclusivités liés aux marques m'ont dégouté au plus haut point (et cela continue encore avec Samsung et dreamworks).
Pour moi les règles marketings actuelles ont complètement effacées les qualités primordiales des films : une conception image liée au son pour renforcer une ambiance et des émotions (quelque soit la langue), accessible au plus grand nombre (et non via une technologie segmentée, qui évolue en permanence mais dans un désordre complet, cloisonnée encore plus par des règles d'exclusivités). Pour profiter du spectacle, j'aimerai bien lire dans les critiques d'un film bluray uniquement la qualité du film en lui-même et non que le birate vidéo et audio ait de telles valeurs. Bref que les éditeurs ont fait leur boulot d'un transfert sonore et image immaculé, parfait de bout en bout. Mais hélas, c'est loin d'être le cas, ce qui est rageant quand on sait que le compromis n'est pas dicté par des contraintes techniques mais par pur choix économiques et éditoriales.