Pellicule ou numérique???

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Pellicule ou numérique???

1: Je préfère la pellicule, autant pour sa qualité visuelle que la texture quelle donne a l’image. Et je ne souhaite aucunement sa disparition.
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2: Je préfère le numérique, une image pure, sans aspect de grain. Je ne veux plus que ca.
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3: Les deux me conviennent parfaitement, mais j’ai une préférence pour la pellicule.
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4: Les deux me conviennent parfaitement, mais j’ai une préférence pour le numérique.
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StephaneS
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Enregistré le : ven. nov. 18, 2011 3:23 pm

Re: Pellicule ou numérique???

Message par StephaneS » mer. déc. 21, 2011 6:13 pm

ça dépend. Pardon ça dépasse. Enfin, je crois que le vieux, l'ancien, les vieilles méthodes et le rendu n'est pas pareil bien sûr. Ca va dépendre de ce que je recherche. Si je fais des photos de famille, j'aime bien la qualité de la pellicule par contre, si c'est beuverie entre amis, mieux vaut le numérique, pour effacer ce qui est compromettant. 8)

kschoice
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Re: Pellicule ou numérique???

Message par kschoice » mer. déc. 21, 2011 8:30 pm

XDCAM a écrit :Oui, je pense qu'à un moment donné, l'oeuvre ne doit plus être modifiée, elle appartient aussi à son époque où elle a été créé.
Pour moi, c'est un peu comme ci, demain, on décidait de modifier les scultures d'une cathédrale, ou qu'on s'amusait à la repeindre. En revanche, on peut la restaurer, ça n'est pas la même chose...
Ensuite, je pense qu'on peut plutôt protéger, et rafraîchir une oeuvre: en faisant l'analogie avec la cathédrale, on pourrait renforcer sa charpente, enlever les poutres en mauvais états, comme on enlèverait les rayures du films, les taches, qui, dés la création de l'oeuvre étaient indésirables.
Pour finir, sans trop s'écarter du sujet, on peut dire qu' il y a vraiment matière à discuter aussi, sur le son des oeuvres. Faut-il créér du 5.1 à partir d'un film qui avait été réalisé en mono ?...
Tout ça nous garantit encore de nombreux échanges sur ce forum dèjà riche et passionnant...
Tu as mis le doigt sur le coeur du sujet en fait... :) On parle de nos jours plus de restaurer les films que de les dénaturer...un exemple...quand tu demande "Pour finir, sans trop s'écarter du sujet, on peut dire qu' il y a vraiment matière à discuter aussi, sur le son des oeuvres. Faut-il créér du 5.1 à partir d'un film qui avait été réalisé en mono ?"... je réponds Ben-Hur...Le blu-ray fait-il hurler les puristes du film qui l'ont vu en salle ? Ou au contraire redécouvre-t-on ce film dans des conditions optimales (nettoyage du master, réétallonement des couleurs, effacement "numérique" des pétouilles pellicules etc...) Quand le numérique se met au service de l'argentique on peut obtenir de très belles choses :wink: Psychose en fait partie également.
Quant au fait de remixer un film en multicanal à partir d'une source mono, c'est la même chose...il ne faut pas oublier que très tôt, le cinéma s'est voulu le reflet de la réalité tout en y introduisant une part de rêve et d'évasion. C'est ce qu'il était avant de devenir documentaire et moralisateur.
Le concept même du cinéma a été inventé à une époque très limitée technologiquement. Les décennies passant il est somme toute logique qu'il y ait une évolution de toutes part. Avant il y avait le muet, puis le parlant...le mono, puis le stéréo, puis le Dolby surround, puis le 5.1...etc, etc...Avant il y avait la photographie, puis il y eut le cinéma (après tout une succession rapide de photographies créant l'animation)...puis il y eut la couleur....et aujourd'hui la 3D !
Le cinéma est affaire de sensation... les premiers spectateurs de "L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat" ont été quelque peu terrifiés. Ceux de 1933 pour King Kong l'auraient été encore plus si ils avaient pu entendre le cri puissant du Kong de Jackson ou celui du terrifiant T-rex de Jurassic Park spielbergien.
Il est normal aujourd'hui d'allier l'image et le son pour plus d'immersion sonore. Il faut se rendre à l'évidence que l'image se rapproche de plus en plus de la réalité de notre vie...je veux dire par là que nous voyons en couleurs, en 3D, sans grain et que nous entendons en surround naturellement. Seulement c'est tellement naturel que nous n'y prêtons même plus attention...alors quand un son de cinéma est de mauvaise qualité (mono avec du souffle et trop grave) où est l'intérêt pour l'oeuvre elle-même :?: Par nostalgie et respect de l'oeuvre :?:
Le cinéma de l'époque était donc certes un divertissement, mais une pâle copie de la réalité, et surtout un art naissant souffrant de contraintes techniques aujourd'hui désuètes. J'en entends déjà me dire que le cinéma n'est pas qu'affaire de réalité...et ils ont raison. C'est là que la photographie (avec son grain donc) intervient pour créer des ambiances proprement irréelles mais pourtant totalement crédibles...c'est là toute la magie du cinéma.
A ce propos, un petit mot sur le grain...car finalement ce grain est l'expression même de cette limite technologique. Les différences de sensibilité pellicule utilisées par le chef-op lors d'un film sont normales et naturelles pour convenir aux souhaits du réalisateur...seulement avec la compression vidéo, il y avait un lissage qui faisait que cela ne se voyait pas, ou peu sur nos vieilles VHS ou plus récemment sur nos DVD. Aujourd'hui, avec le numérique, on redécouvre toutes ces différences, et sur certains films on se retrouve avec des scènes parfaitement définies, et d'autres qui génèrent du grain, ce dernier plus ou moins pronocé selon la lumière de la scène. C'est donc déstabilisant car il n'y a plus de continuité dans l'enchaînement des scènes. C'est comme si on regardait un film en cinémascope, puis d'un coup, on passait au plein écran, ou encore au niveau du son, comme si on écoutait un concert en multicanal pour passer subitement sur du mono, à moindre niveau bien sûr.
Quand le grain est utilisé comme outil volontaire pour la narration (flashback par exemple) pas de problème pour moi. Ce qui est bien, c'est qu'aujourd'hui, les réalisateurs ont le choix.
Ce qui n'étaient pas le cas à l'époque, et je suis quasi certains qu'un mec comme Cecil B. De Mille aurait adoré tourner ses Dix commandements avec un beau cinémascope pour les plans larges et des effets spéciaux plus impressionnants encore, le tout avec un remix multicanal (Imaginez l'ouverture de la Mer Rouge en multicanal :shock: )
Est-ce une hérésie d'enregistrer un concert classique en multicanal sous prétexte que cette technologie n'existait pas à l'époque :?: Est-il préférable de rester sur la "chaleur" d'un vinyl avec ses craquements caractéristiques (et inévitables avec le temps) ou d'avoir la pureté d'un son digital (parfois tellement pur qu'on entend les musiciens respirer :shock: finalement c'est assez réel puisqu'on a l'impression d'être à côté des musiciens)
C'est clair qu'il y aura toujours des débats sur ces questions. Quoi qu'il sera fait ou décidé, il y aura toujours des satisfaits et des déçus ou mécontents.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas renier les technologies du passé, de même qu'il ne faut pas faire l'impasse sur les nouvelles...le numérique nous a offert ce que Méliès rêvait depuis le début. Des voyages dans l'espace, sur la Lune, Jupiter, et même "Vers l'infini, et au-delà !!!" :wink: Et sans le numérique on n'aurait jamais pu espérer voir un jour une adaptation digne de ce nom du Seigneur des anneaux...imaginez un peu le même film en 1.33, N&B et muet avec du piano comme accompagnement on s'aperçoit direct de ce que le progrès nous apporte :D Sans pour autant renier le passé...il faut juste se remettre dans le contexte de l'époque (à ce titre Metropolis est proprement hallucinant)
Comme l'ont dit certains, il faut trouver le juste équilibre entre la vision du réalisateur, les choix artistiques, et les possibilités techniques actuelles pour la restauration des oeuvres passées dont certaines sont comme des cathédrales qu'il faut étayer, soigner, panser pour qu'elles continuent à traverser les siècles.
J'ai déjà pas mal écrit, mais j'ajouterai une petite chose...si les films sont faits pour le public, il ne faut pas oublier que cela reste de l'art, au tout début une création, et en tant que tel, je ne suis pas trop du même avis qu'une oeuvre, une fois livrée au public, n'appartient plus à son créateur. Elle lui appartient jusqu'à la non existence de cette oeuvre. Donc ce que fait Lucas sur son univers ne me choque pas plus que ça. Si il a remanié sa première trilogie, c'est pour mieux qu'elle sintègre à l'ensemble de son univers. Passer de l'épisode III à IV sans les remaniements numériques serait, je trouve, beaucoup plus choquant du fait de changement radical du visuel.
En bref, que ce soit un livre, de la poésie, une peinture, une sculpture, un film, ou même encore une chanson, elle reste la propriété de son auteur. Le public n'est là que pour adhérer ou non à cette oeuvre, à son contenu, son message, sa réflection...à l'aimer jusqu'à la porter aux nues, ou au contraire la détester pour d'autres raisons.
On peut ne pas aimer, mais ce qui nous agréé pas n'est pas forcément mauvais pour les autres, et pourra même générer chez eux l'inverse de ce que l'on ressent personnellement.
A ce titre nul n'a le droit de porter un jugement sur cette même oeuvre. Tout au plus donner son avis. Je n'ai jamais aimé le mot "critique" utilisé pour commenter un film, ou même un plat culinaire, auquel je préfère le mot avis (toujours personnel bien sûr). La métaphore n'est pas hasardeuse, car comme on a coutume de dire, tous les goûts sont dans la nature...et surtout, surtout...La beauté est dans l'oeil de celui qui regarde :D

Pour en revenir au sujet principal donc...Choix n°3 Les deux me conviennent parfaitement, mais j’ai une préférence pour la pellicule.
Pardon pour la longueur du com, et bravo à ceux qui ont lu jusqu'au bout :lol:

kemkub
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Re: Pellicule ou numérique???

Message par kemkub » lun. août 06, 2012 4:36 pm

J'aime les 2 mais je préfère le numérique en projection.
Enfin pour l'instant, le matériel est neuf, les défauts dus au vieux matériel de projo, finis dans ma ville.
Tarantino et Spielberg ont raisons de préférer l'argentique, quel bel héritage. Coppola à raison de préférer le numérique, demain c'est aujourd'hui.
La photographie de Cheval de guerre est à tombé, la photographie des films de Fincher est à tombé aussi.
Don't make no difference to me.
La 3d : de bof à beurk, pas assez de lumière.
Vivement le 4k et +, pour que le spectacle du CINEMA EN SALLE perdure et que jamais le home cinema ne viennent le détrôner.

eire92
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Re: Pellicule ou numérique???

Message par eire92 » lun. août 06, 2012 9:56 pm

j'aime les 2 meme si j'ai une préférence pour la pellicule , avec les bons gros grains qui font du bruit

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